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Mini40K :: Mini40K :: Comment faire... ? :: Les décors.
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Déjà, il nous faut préparer le support de la section modulaire voulue. Pour 40K, des sections de 60cm de côté semblent satisfaisantes pour ne pas s'encombrer inutilement. A Mini40K, cela nous donne des éléments de 12cm de côté. L'échelle aidant, rien ne nous empêche de partir sur des éléments de 24x12, de 24x24 ou même de 36x36. Différentes tailles permettent un effet de "fondu" faisant aisément "oublier" le visuel parfois peu esthétique de plaques carrées se succédant les unes aux autres.
La base sera du bois de faible épaisseur (environ 0.5cm).
Ensuite, pour garantir un minimum de flexibilité, on pose par défaut une épaisseur de polystyrène au-dessus taollé aux dimensions de notre plaque de bois. Idéalement, préférez utiliser une scie thermique pour ce travail ça économisera vos lames de cutteur et vous garantira une découpe sans pareil : droite, propre, sans déchets ni accros. Une fois la plaque de polystyrène découpée, fixez-la sur le bois avec de la colle à bois et attendez 24Heures avant de passer à l'étape suivante.
Comme pour le bois, notre polystyrène devra faire environ 0,5cm d'épaisseur.
Une fois le polystyrène convenablement fixé au bois par la colle du même nom, nous pouvons le "travailler" pour lui donner du relief en profondeur. On peut rajouter des petits monticules ou creuser de légères dépressions. Mais certains morceaux de terrains prévus initialement pour le 28mm conviennent parfaitement au 6mm puisque ils rajoutent une crédibilité sans pareil à l'échelle.
C'est à ce moment là que nous devons avoir une idée précise de ce que deviendra l'élément de décor sur lequel on est en train de travailler.
Ici un 24x12 avec quelques monticules destiné à accueillir une forêt et un 24x24 qui fera office de "coude" pour notre future rivière.
Là on a fait une sorte de fissure ou crevasse et pour lui donner du relief ou de la profondeur, on surélève un côté en insérant dessous une chute de polystyrène, effet garanti...
Ces deux éléments illustrent ce que peuvent donner à cette échelle des éléments prévus pour le 28mm : enfin des tables lunaires crédibles et jolies à regarder ! Notez également les deux façons d'inclure les éléments de décors : collés sur le polystyrène ou rentés dedans pour casser les formes.
C'est encore à lors de cette étape que nous devons veiller à la modularité. Outre le fait d'avoir choisi des matériaux (bois et polystyrène) d'une même épaisseur (^^), il nous faut dors et déjà envisager que nos éléments puissent être modulés à loisir lors de nos futures parties... je vous passe les détails et vous montre quelques photos d'un cas très particulier, le cas des rivières :
Avec notre coude, nous positionnons les divers éléments de rivière pour nous assurer de leurs liaisons possibles.
Encore une fois, toutes les combinaisons possibles sont testées pour s'éviter les mauvaises surprises une fois le travail terminé.
Lorsque nous avons fait suffisamment d'éléments, il nous faut maintenant "combler" les creux indésirables, "casser" le lissage de nos découpes au cutteur et rendre moins nettes les déclinaisons du terrain. cela se fait avec du mastic. Peut importe la marque tant que cela reste du mastic de modélisme (qui sèche vite et peut être facilement travaillé). En effet, les enduits ou reboucheurs en bâtiment sont soit trop grossiers soit difficilement malléables à cette échelle.
Ici, un élément de rivière aux rives travaillées pour donner un aspect moins "tiré à quatre épingles".
Là c'est un élément un peu plus grand sous un autre angle et avec une luminosité différente pour vous faire un point de vue différent de la chose.
Les berges ne sont pas seules concernées, toutes les changements de niveau sont à travailler afin de leur donner un aspect plus "progressif" et naturel.
Quand le mastic a séché et que vous êtes satisfaits, on peut passer à l'étape suivante. Attention cependant, il n'est nul besoin d'en faire trop avec le mastic : le but c'est d'adoucir les pentes c'est tout... pas de remplacer le polystyrène pour donner des épaisseurs au terrain. ^^
Maintenant, nous allons appliquer la "charge" qui fera office de texture pour nos terrains. Dans cet exemple, c'est de la silice fine qui a été utilisée. Le problème avec le 6mm c'est que si vous sortez la texture grossière généralement utilisée pour les décors en 28mm, vous vous retrouverez avec des cailloux de la taille d'une tête d'homme partout sur le sol... ce qui n'est certes pas pratique pour faire la guerre autrement qu'en anti-gravs !
Et puis une chose : il vaut mieux avoir un revêtement équitable et le moins torturé possible car, nous le verrons dans les étapes suivantes, la peinture métallique aime bien les surfaces "planes"...
Lorsque l'on applique la charge, les éléments se fondent dans le décor : ce n'est pas seulement l'épaisseur de la texture qui donne cet effet mais aussi et surtout le mastic précédemment appliqué.
Même chose pour les rivières sauf qu'on va texturer un poil sur les bords des rives sans pourtant en mettre sur les pentes (ça simulera(exprimera) le(la) sable(boue)).
C'est ici que nous sortons notre peinture métallique ! Pour saisir les tenants et aboutissants de cette importante démarche, rendez-vous ici
Une fois la seconde couche sèche, vous pouvez sous-coucher par dessus à la bombe blanche afin de casser l’aspect sombre de la peinture métallique. Cela nous sert à ne pas obtenir en peignant des couleurs "faussées" par cette base sombre. Attention cependant, n’en faites pas trop… de même, pas la peine de passer du blanc si l’on veut aboutir à un décor plaine de cendres.
Avant la Sous-couche blanche.
Après la Sous-couche blanche. Vous noterez qu'on ne fait que "blanchir", ce n'est pas une S/C pure et dure.
Une fois la sous-couche blanche de sèche, vous pouvez commencer à travailler la couleur de votre élément de décor. Pensez cependant que trop épaissir la couche qui sépare la peinture métallique et l’aimant diminue la force d’attraction. En travaillant à l'aérographe, on ne prends plus de risques de ce côté là.
Avant de bombarder toute la peinture de la création sur vos tables, pensez à rester dans un schéma cohérent de couleurs. Par exemple, si vous choisissez un aspect "terreux", il vous faut une couleur sombre, de quoi la nuancer en plus clair, une couleur mitoyenne pour définir certaines zones (bois, gués, etc.) et une couleur pour "brosser" puis une autre pour l'herbe.
Dans cet exemple, nous allons voir comment faire pour justement aboutir à des décors de type "classique" : terre, eau, forêts, etc.
Nous prenons donc notre matériel et, après avoir choisi la couleur de base (la plus foncée), nous la diluons dans un récipient (ici un tube d'analyse) pour en avoir un bon peu d'avance. Ensuite, nous en versons un peu dans le réservoir de l'aéro.
Le mélange que vous avez fait uniquement hein, puis penser aussi à nettoyer le réservoir entre les teintes !
Ensuite, car on est jamais trop prudent, rien n'empêche de diluer d'avantage si l'on constate que la peinture reste trop dense ou bien qu'à l'application ça passe mal dans la buse :
On passe donc notre couche de base sur le pourtour des éléments de décor de manière à ce qu'en jointant entre-eux il n'y ait pas de différences flagrantes de teinte... et on en passe aussi partout où c'est nécessaire.
Là les rives sont ignorées car nous y passerons une autre teinte, de même que certains endroits afin de ne pas avoir de couleur trop homogène.
Ensuite, il nous faut nettoyer l'aéro avant de changer de teinte. On essuie donc le réservoir et on met de l'eau que l'on pulvérise afin de purger le circuit à fond.
On poursuit l'opération jusqu'à ce que l'eau neutre (sans teinte) ressorte sur notre chiffon.
Nous attaquons ensuite la seconde couleur (plus claire) qui va nous servir à mettre en évidence les reliefs du terrain ainsi que les zones où l'on "cassera" l'impression d'homogénéité de nos tables. De même, c'est à ce moment là que l'on délimite les futures zones boisées : personnellement, j'utilise une teinte légèrement plus rouge dans les marrons pour illustrer les sous-bois.
Il faut bien garder l'esprit que la modularité est l'aspect primordial du terrain. Garder les mêmes couleurs pour représenter les mêmes choses est un aspect important du boulot.
C'est là que s'arrête le travail à l'aéro. Il est alors temps de sortir la résine si l'on veut des sections de rivières... le principe, même simple, requiert un minimum d'attention. Nous traiterons des rivières dans un autre TUTO. En attendant, voici quelques photos du travail fini.
Maintenant, il nous faut sortir le pinceau pour des travaux de finition comme les herbes, les drys sur les reliefs, les jus sur les cailloux, etc.
On commence par un vert soutenu au pinceau. Il faut qu'il soit très léger (essuyer le pinceau sur du paier avant) pour ne par "peindre" la table mais au contraire laisser ressortir la teinte d'en dessous... pour ce faire, on tourne le pinceau en faisant des ronds sur la table pour que la peinture se dépose (un peu comme pour un dry).
Une fois l'herbe sèche, on va prendre une couleur claire (vert de gris pâle dans mon cas) pour "relever" le décor : on utilise un pinceau très peu chargé et on applique en tournant en insistant sur les arrêtes, les zones d'herbe et les reliefs.
En touche finale, vernir le décor sera un plus non négligeable car il préviendra l’usure de l’élément (surtout en ce qui nous concerne puisque nous manipulons énormément, le wargame favorisant les frictions)… et n’altère en rien les propriétés magnétiques désirées de l’ensemble.
[PHOTO à venir table terminée avec fig aimantée tenant dessus]
Comment aimanter une figurine ou un modèle ? : tout est là
La base sera du bois de faible épaisseur (environ 0.5cm).
Ensuite, pour garantir un minimum de flexibilité, on pose par défaut une épaisseur de polystyrène au-dessus taollé aux dimensions de notre plaque de bois. Idéalement, préférez utiliser une scie thermique pour ce travail ça économisera vos lames de cutteur et vous garantira une découpe sans pareil : droite, propre, sans déchets ni accros. Une fois la plaque de polystyrène découpée, fixez-la sur le bois avec de la colle à bois et attendez 24Heures avant de passer à l'étape suivante.
Comme pour le bois, notre polystyrène devra faire environ 0,5cm d'épaisseur.
Une fois le polystyrène convenablement fixé au bois par la colle du même nom, nous pouvons le "travailler" pour lui donner du relief en profondeur. On peut rajouter des petits monticules ou creuser de légères dépressions. Mais certains morceaux de terrains prévus initialement pour le 28mm conviennent parfaitement au 6mm puisque ils rajoutent une crédibilité sans pareil à l'échelle.
C'est à ce moment là que nous devons avoir une idée précise de ce que deviendra l'élément de décor sur lequel on est en train de travailler.
Ici un 24x12 avec quelques monticules destiné à accueillir une forêt et un 24x24 qui fera office de "coude" pour notre future rivière.
Là on a fait une sorte de fissure ou crevasse et pour lui donner du relief ou de la profondeur, on surélève un côté en insérant dessous une chute de polystyrène, effet garanti...
Ces deux éléments illustrent ce que peuvent donner à cette échelle des éléments prévus pour le 28mm : enfin des tables lunaires crédibles et jolies à regarder ! Notez également les deux façons d'inclure les éléments de décors : collés sur le polystyrène ou rentés dedans pour casser les formes.
C'est encore à lors de cette étape que nous devons veiller à la modularité. Outre le fait d'avoir choisi des matériaux (bois et polystyrène) d'une même épaisseur (^^), il nous faut dors et déjà envisager que nos éléments puissent être modulés à loisir lors de nos futures parties... je vous passe les détails et vous montre quelques photos d'un cas très particulier, le cas des rivières :
Avec notre coude, nous positionnons les divers éléments de rivière pour nous assurer de leurs liaisons possibles.
Encore une fois, toutes les combinaisons possibles sont testées pour s'éviter les mauvaises surprises une fois le travail terminé.
Lorsque nous avons fait suffisamment d'éléments, il nous faut maintenant "combler" les creux indésirables, "casser" le lissage de nos découpes au cutteur et rendre moins nettes les déclinaisons du terrain. cela se fait avec du mastic. Peut importe la marque tant que cela reste du mastic de modélisme (qui sèche vite et peut être facilement travaillé). En effet, les enduits ou reboucheurs en bâtiment sont soit trop grossiers soit difficilement malléables à cette échelle.
Ici, un élément de rivière aux rives travaillées pour donner un aspect moins "tiré à quatre épingles".
Là c'est un élément un peu plus grand sous un autre angle et avec une luminosité différente pour vous faire un point de vue différent de la chose.
Les berges ne sont pas seules concernées, toutes les changements de niveau sont à travailler afin de leur donner un aspect plus "progressif" et naturel.
Quand le mastic a séché et que vous êtes satisfaits, on peut passer à l'étape suivante. Attention cependant, il n'est nul besoin d'en faire trop avec le mastic : le but c'est d'adoucir les pentes c'est tout... pas de remplacer le polystyrène pour donner des épaisseurs au terrain. ^^
Maintenant, nous allons appliquer la "charge" qui fera office de texture pour nos terrains. Dans cet exemple, c'est de la silice fine qui a été utilisée. Le problème avec le 6mm c'est que si vous sortez la texture grossière généralement utilisée pour les décors en 28mm, vous vous retrouverez avec des cailloux de la taille d'une tête d'homme partout sur le sol... ce qui n'est certes pas pratique pour faire la guerre autrement qu'en anti-gravs !
Et puis une chose : il vaut mieux avoir un revêtement équitable et le moins torturé possible car, nous le verrons dans les étapes suivantes, la peinture métallique aime bien les surfaces "planes"...
Lorsque l'on applique la charge, les éléments se fondent dans le décor : ce n'est pas seulement l'épaisseur de la texture qui donne cet effet mais aussi et surtout le mastic précédemment appliqué.
Même chose pour les rivières sauf qu'on va texturer un poil sur les bords des rives sans pourtant en mettre sur les pentes (ça simulera(exprimera) le(la) sable(boue)).
C'est ici que nous sortons notre peinture métallique ! Pour saisir les tenants et aboutissants de cette importante démarche, rendez-vous ici
Une fois la seconde couche sèche, vous pouvez sous-coucher par dessus à la bombe blanche afin de casser l’aspect sombre de la peinture métallique. Cela nous sert à ne pas obtenir en peignant des couleurs "faussées" par cette base sombre. Attention cependant, n’en faites pas trop… de même, pas la peine de passer du blanc si l’on veut aboutir à un décor plaine de cendres.
Avant la Sous-couche blanche.
Après la Sous-couche blanche. Vous noterez qu'on ne fait que "blanchir", ce n'est pas une S/C pure et dure.
Une fois la sous-couche blanche de sèche, vous pouvez commencer à travailler la couleur de votre élément de décor. Pensez cependant que trop épaissir la couche qui sépare la peinture métallique et l’aimant diminue la force d’attraction. En travaillant à l'aérographe, on ne prends plus de risques de ce côté là.
Avant de bombarder toute la peinture de la création sur vos tables, pensez à rester dans un schéma cohérent de couleurs. Par exemple, si vous choisissez un aspect "terreux", il vous faut une couleur sombre, de quoi la nuancer en plus clair, une couleur mitoyenne pour définir certaines zones (bois, gués, etc.) et une couleur pour "brosser" puis une autre pour l'herbe.
Dans cet exemple, nous allons voir comment faire pour justement aboutir à des décors de type "classique" : terre, eau, forêts, etc.
Nous prenons donc notre matériel et, après avoir choisi la couleur de base (la plus foncée), nous la diluons dans un récipient (ici un tube d'analyse) pour en avoir un bon peu d'avance. Ensuite, nous en versons un peu dans le réservoir de l'aéro.
Le mélange que vous avez fait uniquement hein, puis penser aussi à nettoyer le réservoir entre les teintes !
Ensuite, car on est jamais trop prudent, rien n'empêche de diluer d'avantage si l'on constate que la peinture reste trop dense ou bien qu'à l'application ça passe mal dans la buse :
On passe donc notre couche de base sur le pourtour des éléments de décor de manière à ce qu'en jointant entre-eux il n'y ait pas de différences flagrantes de teinte... et on en passe aussi partout où c'est nécessaire.
Là les rives sont ignorées car nous y passerons une autre teinte, de même que certains endroits afin de ne pas avoir de couleur trop homogène.
Ensuite, il nous faut nettoyer l'aéro avant de changer de teinte. On essuie donc le réservoir et on met de l'eau que l'on pulvérise afin de purger le circuit à fond.
On poursuit l'opération jusqu'à ce que l'eau neutre (sans teinte) ressorte sur notre chiffon.
Nous attaquons ensuite la seconde couleur (plus claire) qui va nous servir à mettre en évidence les reliefs du terrain ainsi que les zones où l'on "cassera" l'impression d'homogénéité de nos tables. De même, c'est à ce moment là que l'on délimite les futures zones boisées : personnellement, j'utilise une teinte légèrement plus rouge dans les marrons pour illustrer les sous-bois.
Il faut bien garder l'esprit que la modularité est l'aspect primordial du terrain. Garder les mêmes couleurs pour représenter les mêmes choses est un aspect important du boulot.
C'est là que s'arrête le travail à l'aéro. Il est alors temps de sortir la résine si l'on veut des sections de rivières... le principe, même simple, requiert un minimum d'attention. Nous traiterons des rivières dans un autre TUTO. En attendant, voici quelques photos du travail fini.
Maintenant, il nous faut sortir le pinceau pour des travaux de finition comme les herbes, les drys sur les reliefs, les jus sur les cailloux, etc.
On commence par un vert soutenu au pinceau. Il faut qu'il soit très léger (essuyer le pinceau sur du paier avant) pour ne par "peindre" la table mais au contraire laisser ressortir la teinte d'en dessous... pour ce faire, on tourne le pinceau en faisant des ronds sur la table pour que la peinture se dépose (un peu comme pour un dry).
Une fois l'herbe sèche, on va prendre une couleur claire (vert de gris pâle dans mon cas) pour "relever" le décor : on utilise un pinceau très peu chargé et on applique en tournant en insistant sur les arrêtes, les zones d'herbe et les reliefs.
En touche finale, vernir le décor sera un plus non négligeable car il préviendra l’usure de l’élément (surtout en ce qui nous concerne puisque nous manipulons énormément, le wargame favorisant les frictions)… et n’altère en rien les propriétés magnétiques désirées de l’ensemble.
[PHOTO à venir table terminée avec fig aimantée tenant dessus]
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